Ah, 2023… le vent est doux, l’air tendrement frais, le ciel est bleu, si bleu… douceur anesthésiante.
Aujourd’hui, nous vous souhaitons à tous une belle année, de longs mois d’amour, de joie, de tranquillité d’esprit… Le chrono est déjà lancé,
Le chapiteau est monté pour une nouvelle année, on est sur la ligne de départ, prêt, feu,
Bon, on est pas encore tout à fait prêts.
On commence par « Le Préambule », sous chapiteau, qui accueillera cette année plus de 10 équipes de création
On part sur les routes avec « Complexe(s), Malbrough, Nous étions debout et nous ne le savions pas, Et si je regarde le monde au fond de mes yeux… »
On continue avec des créations mêlant amateurs et professionnels
On consolide des partenariats avec les associations d’Empalot et des Izards
On enchaîne avec une nouvelle création
On réfléchit à l’écriture de la prochaine
On espère un Châlon avec Et si je regarde le monde au fond de mes yeux
On poursuit avec un Agit au Vert, euh un Pardi au Vert, non, un Agit au Vert (schizophrénie assumée) haut en couleurs
Et puis et puis et puis
Qu’en est-il de la suite.
L’Agit va repartir sur les routes, interroger son public sur ce qui le traverse, l’anime, le paralyse. Plus que jamais, nous avons besoin de rencontre, d’échange et de débats.
Nous avons besoin de continuer à entrevoir des possibles, nous avons besoin de décroître pour croître, de dé-croire pour croire.
Mais comment avancer ? « Comment trouver la force sans s’effondrer, parler d’effondrement sans s’effondrer »*.
Envie de continuer à poser des questions, même si ça nous approche de l’effroi, du doute.
Cette année, nous allons chercher encore à nous rapprocher de Tou-te-s.
Nous ne sommes pas découragés, surtout pas, jamais. On a simplement besoin de retrouver la place de l’utopie, la place de la recherche, la place de l’accident.
Ne plus courir derrière l’aiguille, laisser le temps couler parfois pour que poussent les plantes de nos rêves.
L’Agit vous souhaite tout le meilleur pour 2023,
Debout, sans complexe(s), et les yeux grands ouverts, là où il le faudra, on ira !
Inès Fehner
(*Et si je regarde le monde au fond de mes yeux)