ETAT DE FABRIQUE : « Nous étions debout et nous ne le savions pas »

Et voici le prochain spectacle de l’Agit, en cours de création, ébullition, réflexion… Pour cette édition 2018 de l’Agit au Vert, une étape de travail verra le jour pour donner à voir et à entendre un petit bout de ce texte qui nous agite !

Texte de : Catherine Zambon
Mise en scène : François Fehner
Avec : Bénédicte Auzias, Ludovic Beyt, Marion Bouvarel, François Fehner, Ines Fehner, Nathalie Hauwelle, Joachim Sanger

Création musicale de Ludovic Beyt et José Fehner

Ecrit avec l’aide : d’une bourse de création du CNL et le soutien de la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon (CNES)

Soutenu par : L’Usine Centre National des Arts de la Rue et de l’Espace Public, Le Lido Centre des Arts du Cirque de Toulouse, La Grainerie, Le Tracteur, Mix’Art Myrys

Création : en cours pour 2018-2019


« Un jour, on se lève. On a 20 ans. On en a 50 ou 70 peu importe. On décide ce jour-là d’aller en rejoindre d’autres. Ceux qui s’assemblent. On devient l’un des leurs. Une heure. Ou 30 ans. Cela fera de soi un sympathisant. Voire un opposant. Certains diront : un résistant. Projet d’aéroport, usines à vaches ou à porcs, enfouissements de déchets hautement radioactifs… Ce texte rend hommage aux femmes et hommes qui s’engagent dans ces combats. »  Catherine Zambon

« Un texte qui n’accuse pas mais qui raconte, les émois, les doutes et les faiblesses au moment de l’engagement. Un texte qui dit comment il est dur de sortir du mainstream de l’opinion, comment se meut la conscience, notre conscience des choses, de l’avenir, du futur de nous autres, de notre planète, de nos enfants d’abord et comment se crée cette conscience. Une écriture surprenante, très réelle, même si elle est composée, en témoignages, en chœurs, en dialogues drolatiques, en manifestes. A l’Agit nous aimons ces manifestes qui nous accompagnent le long de notre route, et Catherine est venue nous trouver ! Nous en sommes heureux. Nous voulons accompagner son envie de jouer ce texte tout de suite, au moment où le fer est brûlant et ou l’atmosphère se réchauffe dangereusement. On sent qu’il faut s’y mettre et cela explique notre envie d’y aller, comme un trop plein qui déborde (clin d’œil à la Débordante Compagnie que nous avions accueillie à Empalot l’année dernière). Nous voulons faire partie de ceux qui se lèvent, être DEBOUT, avec elle et avec eux. » François Fehner

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