Le Fruit de la connaissance / Groupe WANDA – Théâtre

Librement adapté de la BD de Liv Strömquist, ce spectacle dépeint avec impertinence et précision les représentations qui ont été faites du sexe féminin et leurs conséquences dévastatrices sur la sexualité des femmes.

Parler du sexe féminin, avec humour, crudité et précision. Voilà l’objectif du Groupe Wanda. Adaptant sur un plateau de théâtre l’excellente BD de Liv Stromquist L’Origine du monde publiée aux Éditions Rackham, le Groupe Wanda s’empare du souffle impertinent de l’autrice pour aborder avec un humour bien senti, souvent sarcastique et acide, l’histoire des violences, sociales mais aussi intimes, faites aux femmes.

 

Le sexe féminin ne fut pas seulement ce fameux « obscur objet du désir », il a également suscité l’intérêt « un peu trop vif » de certaines figures notoires de la gent masculine, dont les théories et les diagnostics ont eu des conséquences dévastatrices sur la sexualité des femmes et leur façon d’être au monde, aujourd’hui encore.

Vous en doutez ?

Le groupe Wanda vous invite au coeur du débat !

Durée : 1h00
Tout public à partir de 13 ans
Conception, écriture et jeu : Laurène Brun, Jeanne Vimal, Jeanne Piponnier
Regard extérieur : Nathalie Pagnac
Designeuse : Fanny Prudhomme
Avec le soutien de la métropole de Toulouse, de la ville de Billom (63) et de la ville de Riom (63).

 

Visiter l’Histoire, écrite depuis des millénaires par les hommes et comprendre les mécanismes qui, siècle après siècle, ont déterminés la place, le rôle, et les interprétations qu’on a fait des femmes, de leurs corps et de leurs désirs.

Le Groupe Wanda s’associe à la démarche de Liv Strömquist (bande-dessinée L’Origine du monde), qui par son œuvre d’éducation populaire partage « le fruit de la connaissance » avec le plus grand nombre. C’est en donnant les moyens d’accéder au savoir et à la connaissance que l’histoire peut se changer et la parole se libérer !

De quels moyens disposons-nous au théâtre pour faire un montage rythmé, vif, pour changer d’espace-temps en une seconde, comme c’est possible de le faire d’un plan à l’autre au cinéma ? Nos moyens techniques étant limités, ce sera donc par le jeu. Nous nous autorisons toute forme de narration, d’adresse et d’expression, jouons tour à tour différents rôles. Nous avons travaillé sur les glissements, les torsions, qui, d’une situation tout à fait anodine et naturelle vont nous faire basculer dans la séquence ou le plan suivant…

Nous ne pouvons que nous féliciter d’être « en train de vivre le tournant génital de la lutte et de la pensée féministe ».*

* Camille Froidevaux-Metterie